PRiX PLANCHER POUR LE PETROLE BRUT

Même dans un contexte de Marché Libre, le pétrole brut doit avoir un PRiX PLANCHER et un PRiX PLAFOND.
Pourquoi?
La baisse du prix n'est pas un facteur systématique de relance de la consommation, d'accroissement de la demande.
L'avenir est à un pétrole à prix élevé avec une consommation modérée.
Les pétroliers voient l'avenir à 100 ans, nous le voyons à 1000 ans minimum.
Ceux qui veulent assurer l'avenir n'ont qu'à en prendre les moyens.
On en reparlera.
En tout cas ce principe a été adopté pour les titres en BOURSE, assorti de suspension en cas de coup dur.
Si nous avançons cette thèse, c'est aussi pour bien d'autres raisons, pour lesquelles il faut savoir lire entre les lignes.
Si ce n'est pas l'OPEP qui fixe le Prix Plancher, les Etats importateurs peuvent tout aussi bien le faire à l'entrée. La baisse du prix du pétrole ne profite pas au client final directement. Elle permet à juste titre un accroissement de marge du pétrolier et des distributeurs.
Les Etats se font donc doubler. La TiPP est néfaste en cas de forte hausse, nous allons résumer, car injuste tout simplement.  Mais en cas de baisse?
On ne dit pas ici de régimenter le prix du pétrole. Non, mais simplement la question est de savoir où s'arrête la baisse.
Pas de plancher, pas de plafond, c'est comme jouer au foot avec une cage de buts extensible, ou sur un terrain qui n'aurait pas lignes.

BCE, 22 Janvier 2015
Il aura fallu attendre 2 ans pour que la BCE mette en route le moteur économique de l'inflation. Quand on a pas d'eau, on fait fondre la glace. C'est une chose.
Maintenant, si on ne veut pas voir l'euro plonger mais plutôt atterrir au niveau du dollar, il ne va pas falloir dormir. Certains seront tentés de faire passer la valeur en actions.
Doucement les basses S.V.P.
S'il n'y a pas de réelle contrepartie, on va repartir en inflation boursière, c'est à dire exactement la config de 2008.
ANTiCiPATiON ECONOMiQUE
Il convient d'anticiper. La Mondialisation a amené l'excès d'importation et la fuite des capitaux. Nous avons l'occasion à terme d'harmoniser les monnaies, donc à terme les prix de référence également. Cela ne se fera pas sans douleurs. Mais le prix du travail c'est la base de tout. Si on veut contrer les migrations inutiles, harmonisons le coût du travail.
Les gains induits sont inestimables.
Le remède de cheval appliqué par la BCE équivaut à soigner le symptômes du rhume. Mais cela ne renforcera pas la résistance au rhume. Les mois d'injection de liquidités prévus donnent juste le temps à l'EUROPE de s'acheter une bonne conduite.
Malheureusement les politiques ne connaissent que la carotte et le bâton pour faire marcher l'économie. Il y a d'autres moyens pourtant, c'est l'occasion de les mettre en oeuvre.
On dit qu'il ne faut pas d'antibio contre les virus tels que la grippe. Oui mais...
Avec le virus de la grippe, les bactéries profitent de l'affaiblissement de l'organisme pour attaquer. Un micro-dosage d'antibio administré dans les premières heures stoppe net une grippe et sans supplanter la défense naturelle, avec le temps il la renforcera.
En économie aussi, un problème en amène un autre, d'autres même. C'est ce que veut dire ce parallèle établi avec la santé. Nous dirons même que si on anticipe les problèmes, il faut moins d'énergie pour les contrer.
Le sujet de l'immobilier dormant nous tient à coeur. Nous parions qu'il faudra moins de liquidités que prévu pour relancer l'économie, car la réalisation du patrimoine en attente viendra appuyer la relance.
En 2008 nous avons sauvé les Banques en oubliant de fermer les places boursières pour faire un bilan. Les Banques ont dispersé la perte sur tous les porteurs.
Au moindre pépin, il ne faudrait pas hésiter à fermer les marchés le temps, d'un rapide bilan suivi de mesures adéquates.
Patrick GEFFRAULT