QUOTAS de POSTES sans CHARGES

Qu'est-ce c'est? 
2 millions d'emplois immédiatement disponibles en FRANCE et à l'étranger, mais dépendants de FRANCE,  sont à notre portée, mais le bras est trop court pour les saisir. 
La mesure est adaptable et modulable à l'EUROPE. 
Malgré le RSA, malgré l'auto-entrepreneur, les contrats d'avenir, tous les emplois aidés, malgré tout, il y a encore du travail au noir en FRANCE, pourquoi?
Le chômage est une plaie béante dans l’Économie. Le titre ci-dessus QUOTAS de POSTES sans CHARGES a déjà été proposé à l'ETAT, inutile de préciser avec qui et quand, là n'est pas l'objet.
Le tort de l'ETAT dans la lutte pour la clarté et l'efficacité économique est de vouloir grappiller quelques euros au passage des rentrées des petites structures. Nous l'avons dit, ce peu prélevé est déjà trop et c'est facile à comprendre. Le premier modulateur est le quotient familial. Ce n'est absolument pas pris en compte.
Changer de Cap pour enrayer l'hémorragie du chômage, c'est aller franchement droit au but.
Voici le schéma, il s'applique à toute entreprise, petite ou grande:
Pour une entreprise de 2 à 5 salariés, possibilité de gérer 1 poste sans charges aucunes. Rien. Zéro €. Pas de C.S.G., ... Pas de "Sans charges ou presque" non plus.
Pour une entreprise de 6 à 10 salariés, 2 postes sans charges, 11 à 15, 3 postes, etc. Un poste par tranche de 5 personnes.
Comme les quotas laitiers, ces postes sont acquis, datés enregistrés et entrent à l'actif de l'entreprise.
Comment fonctionne le dossier social de ces salariés apparemment à part puisqu'ils ne paient pas individuellement leurs charges. Ces salariés ont exactement les mêmes droits que s'ils cotisaient. Surprenant? Non.
Premièrement, l'ETAT, s'il choisit de se lancer dans cette voie ne reviendra pas sur les acquis, ces postes ne paieront jamais de charges et sont propriété des entreprises.
Ils servent à réintégrer les fuites de capitaux petites et grandes, à endiguer le chômage, faciliter l'accès au travail des jeunes, des seniors qui souhaitent travailler, l'accompagnement de tous les publics en difficulté. .
Première conclusion: A quoi cela sert-il de risquer le travail clandestin, si c'est "kif-kif" en déclaré ou non-déclaré? Franchement. On ne parle pas ici d'avantages fiscaux, c'est hors sujet.
Il faut éviter le système; "Je donne d'une main pour reprendre de l'autre". 
Nous partons d'un principe, qu'un homme ou une femme, un jeune qui travaille et a besoin de travailler est moins malade, mois absent(e) et donc sollicite moins les caisses. Tout est dit.
Dans le principe, ces postes sont socialement fondus dans la masse, le produit global de cette force de travail rapporte plus qu'il ne coûte.c'est aussi un postulat à respecter.On ne compte pas le non recouvrement des charges sociales dans le déficit. Rien n'empêche de créer un fond ou adosser à un fonds existant la globalité de la couverture de ces postes.
Pourquoi? Les quotas de postes sans charges ne touchent pas au cotisations courantes. Vous comprendrez qu'une modulation globale des charges n'a rien à voir une politique menée en faveur d'une population sensible, celle des sans emploi. 
La distribution de ces quotas est ciblée par postes, nous l'avons dit et correspond à des emplois réels, définis, qui ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Elle n'est pas personnalisée, le salarié qui occupe un poste QPSC n'a pas de latitude sur ce poste et ne peut quitter l'entreprise avec ce statut. Si le candidat ne convient pas à l'emploi, au pire il reprend simplement son chômage et ses droits là ou il les a laissés.
Prenons des exemples: toutes les entreprises ont besoin de remplaçants, mais ne peuvent se les payer, ou peinent à les former et les garder.. Alors on jongle avec les plannings des uns et des autres pour couvrir les horaires. C'est du bricolage.
Maintenant, un poste spécifique de remplaçant est créé à l'effectif à cet effet. Ce poste est 1 QPSC, le premier pour cette entreprise exemple, de 4 salariés.
Dans une entreprise du rang de 6 à 10 salariés, ces postes QPSC seront respectivement un remplaçant et un agent qualité par exemple.
Tous ces postes peuvent être presque immédiatement créés, le besoin est réel et on ne peut faire moins cher, le salaire versé est un net de tout, ni plus ni moins l'enveloppe qui serait versée au "noir". A bas niveau c'est le travail clandestin à très haut niveau c'est l'évasion fiscale.
Est-ce que ces postes QPSC vont nuire à l'emploi à temps partiel et aux emplois au SMiC?
Non. On vient de démontrer en quoi et pourquoi il n'y a pas recoupement ou annexion de domaines.
Certains diront les zones franches c'est pareil. Non! Est-ce qu'on parle géographie ici non!
Ce système n'existe pas, il est complètement nouveau. Rien à voir avec les TiC, les TUC,, bref tout ce qui existe ou a existé.
Autre avantage, les QPSC peuvent concerner des hauts salaires, entendons-nous bien en droite ligne avec ceux qu'ont perdu les chômeurs. Le tort de l'ETAT, c'est d'obliger le chômeur à prendre n'importe quoi et consentir à un bas salaire pour délester les listes du pôle emploi. Avec les QSPC, il est beaucoup plus facile de reprendre un salarié à son niveau.
La mesure est expliquée ici, inutile de chercher à la biaiser pour se l'approprier. On a un trop bon souvenir du fameux  "Travailler plus pour gagner plus", sorti de on sait où, subtilisé et utilisé à toutes les sauces pour devenir, n'importe quoi et carrément retourner l'idée de départ au mépris de ceux qui travaillent.
A la base, c'était de permettre à celui qui en a besoin de bénéficier de temps de travail en plus pour faire face à ses responsabilités, pas autre chose, point!
Ce que nous ne voulons donc pas, c'est du copier-coller mal fait, du détournement d'idée économique en idée politique.
Ces propositions sont faites sans à priori, sans volonté de délation au sujet du travail clandestin. Il s'agit de réalisme et de mettre les mains dans le cambouis de l'économie réelle.
Dernier point, si vous ne proposez rien qui tienne la route, qui que vous soyez, pauvre ou nanti, si vous vous contentez de dire "débrouillez-vous les politiques, c'est votre boulot, vous êtes payés pour cela", si vous faites l'autruche, le jour où les clients sortiront des magasins sans payer, ce sera trop tard.
C'est déjà en partie le cas, accroissement de grivèlerie, marginalisation,  baisse du pouvoir d'achat, endettement...
Le chômage est notre affaire à tous.
Poussée à l'extrême, cette idée de solidarité pourrait se concrétiser de la façon suivante: 20% de mon salaire net pour le chômage, donc à 5 on permet un emploi immédiat. Mais c'est biaiser, car on va partager un gâteau déjà trop petit. La solution est d'emprunter aux actifs pour investir en quelque sorte sur le problème du chômage. Et cette idée est totalement innovante, puisque aujourd'hui on prélève des cotisations sans contrepartie. En effet, celui qui n'est pas concerné par le chômage cotise à fonds perdus.
Le financement des QUOTAS de POSTES sans CHARGES doit être externe et autonome: du plus d'activité en quantité et en qualité, une incitation ETAT et EUROPE à la création uniquement. Est-ce clair?
A ceux qui lisent ici, faîtes-vous la nuance entre QPSC et tout le reste?
Concernant les abus éventuels de patrons qui placeraient au chômage des employés pour bénéficier de postes sans charges pour des proches, pour des postes à salaire élevé, il convient de contrôler et d'appliquer ces mesures aux chômeurs longue durée ou inscrits avant telle date.Le but de tout cela étant de s'attaquer à la liste actuelle des chômeurs.
De toute manière, il faut faire simple, simplifier, simplifier, simplifier.
Pourquoi le chômage persiste-t-il et la courbe tarde-t-elle à s'inverser. Le remède est insuffisamment efficace. Les licenciements vont au rythme d'un torrent de montagne aux conditions actuelles. Les entreprises délestent au rythme de la décroissance des chiffres. Et on attend les bras croisés l'inversion de la courbe du chômage, c'est à dire que l'eau remonterait la rivière? Tout au plus on s'active à faire du vent.
La puissance demandée est bien supérieure et c'est par l'analyse précédente que nous le démontrons.
Et si ces mesures pouvaient permettre de retrouver une souplesse sur le Marché de l'Emploi ce serait idéal.
En effet qui va se risquer à changer de travail aujourd'hui, pour évoluer professionnellement, pour améliorer sa situation? Combien se retrouvent au RSA pour avoir essayé?
Patrick GEFFRAULT 
Comment réduire dans l'urgence massivement le chômage? 
Les QPSC, Quotas de Postes Sans Charges sont destinés à toutes les entreprises, publiques, privées, intérim compris. Ici on ne parle pas d'amputer les uns pour greffer les autres. 
Il ne s'agit pas d'un PLAN de plus, d'une réforme de plus, juste un peu de bons sens et d'une action, point. 
D'autres questions? Contactez l'auteur. 


De Raymond BARRE à nos jours... 
Tour d'horizon rémunérations sans charges 

La réforme du système social et des retraites, un pari pour l'avenir: améliorer la santé par les bonnes pratiques, investir dans l'innovation, rémunérer les cotisants,  repenser les urgences, revaloriser les professionnels. En savoir plus? Nous contacter.